Dick Rivers - Festival Les Terre Neuvas 2006

Dick Rivers - Chronique Album "L'Album" 2006

Dick Rivers - Chronique Album "L’Homme Sans Age" 2008

Dick Rivers - Interview 2008

Dick Rivers - Concert L' Omnibus (St Malo) 2012



Chronique Album

Dick Rivers - Chronique Album "L' Homme sans Age" - Pierre Derensy


Je dois reconnaître que Joseph D’Anvers en proposant ses services à Dick Rivers m’a beaucoup aidé au niveau de mon aura musicale. J’ai toujours soutenu que Dick était un grand chanteur et qu’il était même plus connu aux USA que Johnny, mais pourtant face à ma défense du vieux niçois : au mieux j’avais en retour un regard sceptique ou au pire un rire dément.

Grâce à « L’Homme Sans Age » on va enfin pouvoir remettre le compteur à plat. Outre le fait que Dick Rivers a toujours été un très bon interprète, une voix mélodieuse bien souvent mal servie, Dick Rivers est aussi le seul artiste à porter des santiags rouges sur des costumes noirs.

Comme ici le brave Joseph avec sa plume et ses mélodies, lui permet de manifester une émotion qui parfois frise le travail de biographe sans tomber dans la parodie, comme Dick Rivers est une gueule mythologique qui peut, dans un couplet chanter l’amour ou le désespoir qui étreint l’homme au crépuscule de sa vie via la chanson éponyme au titre de l’album puis partir sur les traces des redneck en mode cinémascope avec un fond sonore folk sur « Attache-Moi », comme il existe des générations différentes qui se comprennent sans parler, comme Joseph a du glisser le nom de Bacon & Quarmby (Finlay Quaye, Tiken Jah Fakoly, Richard Hawley) pour réaliser ce disque, comme le guitariste ou le batteur qui jouent ici sont dignes des meilleurs pointures de studio et surtout, comme Dick est enfin plus proche de Johnny Cash que de Lucky-Luke : il est indispensable de se procurer ce disque.

Rien que pour « Gagner l’Horizon » qui clôt cette formidable collaboration, qui je l’espère ne sera pas la dernière, entre le petit fils respectueux et le grand-père affectueux qui est toujours vert.